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 Il était un jour.

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AuteurMessage
Arika Yumemiya

Arika Yumemiya


Nombre de messages : 647
Date d'inscription : 10/05/2007

Il était un jour. Empty
MessageSujet: Il était un jour.   Il était un jour. Icon_minitimeSam 30 Juin - 14:16

La nuit vient de tomber. Les feuilles se baladent dans l'air, poussées par le vent, caressées par les pluies toutes fines. Les bruits de pas se font entendre de loin, cela résonnent et les pas se font de plus en plus lourds. Près dune station essence, Je my approche. Les pieds trainent sur le sol, las davoir autant marché. Les goutelettes ruisselent sur mon visage, coulent le long du nez, le long du menton. La peau est froide, voire gelée, on pouvait en conclure rapidement que je suis toute blanche, une douleur se fait sentir de plus en plus forte à gauche du front, je saigne...un peu...sur le front, on ne voit pas la quantité du à ce liquide transparent qui la balait du visage. Les lumières sont encore allumées, un visage se fait appercevoir à travers la vitre, un homme. Ce dernier voit enfin quune personne se trouve sur son lieu de travail et dans sa propriété. Il ouvre la porte. Cest à ce moment là que sans réfléchir, il décide de prendre le combiné de téléphone et appele les urgences. Quelques minutes plus tard qui donne limpression quon a attendu une heure, les sirènes se font entendre, cela se rapproche de plus en plus de la station essence. Je suis là, je sens la fatigue, le froid qui traverse tout le long du corps, lenvie de fermer les yeux....

Une lumière maveugle les yeux, une forte lumière, je ferme à moitié mes yeux pour ne pas trop souffrir, puis peu à peu je my habitue. On aurait dit que jai passé mon temps à dormir. Les yeux bien ouverts, je remarque enfin le lieu où je me trouve. Je ne suis pas du tout dans la station essence, mais dans une salle, une salle illuminée par la lumière du jour, je ne suis pas seule, des lits se trouvent de part et dautres près de moi. Un hôpital, ce mot me revena à lesprit. Un médecin sapprocha de moi, jentends un prénom sortir de sa bouche mais je me demande bien à qui il parle, je fronce les sourcils. Apparemment il madresse vraiment la parole. Pendant un instant je ne comprends plus rien, effectivement, je ne mapelle pas comme ça, ou du moins, je sais que ce prénom ne peut être le mien, il est pas très ravissant à prononcer, cela fait vieux.


-France? Vous mécoutez?-

-Nan monsieur, vous vous trompez, je ne mapelle pas France.-

-Ah, pourtant on a trouvé un papier sur vous qui donnait quelques informations sur vous. Vous vous appelez comment alors?-


Cest à ce moment là, que tous les deux, on comprends la situation. En effet, je ne peux lui donner une réponse à sa question. Lorsquil me donne dautres informations, je ne peux affirmer si cela est exacte. Le medecin en conclut donc une perte de mémoire. Je ne suis ni triste, ni contente, je ne sais pas comment réagir, je me sens juste perdu, solitaire. Que va t il se passer maintenant? Telle est la question. Je reste à lhôpital quelques jours, je mennuie. Un jour une dame vient me voir, on ne savait pas où pouvait se trouver mes parents, ma famille. Les gens ne peuvent affirmer si ladresse qui se trouvait sur moi est exacte, car depuis quelques jours, la maison est inhabitée, parti en vacance sans doute. La dame décide de menvoyer dans une famille proche de cette maison inconnue. Les services sociaux ont enfin fini de soccuper de moi on dirait. Les hôpitaux ne veut plus de moi aussi. Tant pis, cela me fait ni chaud, ni froid.

Je nai aucun bagage, ou peut être quelques habits que mont offert lhôpital. La maison est ravissante, je suis pressée de voir ma chambre. Un couple se trouve devant la porte, il mattend. Je descends du taxi, lhomme se rapproche de moi et paye le conducteur. Je sens sa main sur mon épaule, je frémis, je naime pas ça. Jai un peu peur. Jessaye de mécarter de lui, jose pas, tout le long du chemin, du taxi à la porte dentrée où se trouve la femme, je tremble un peu, je me contrôle pour quil ne remarque pas que je ne me sens mal à laise, je ne comprends pas mon comportement. Plus on arrive vers la femme, plus je me sens en sécurité. Elle me prend dans ces bras et à son tour, elle pose sa main sur mon épaule et memmène visiter les pièces. Linterieur de la maison est splendide. La dame sapelle Christine, son mari, Jean Pierre, des personnes sympathiques. Lorsque jarrive dans ma chambre, jobserve quils ont tout préparé pour que je my sente bien, une peluche se trouve au milieu du lit, je ladore déjà. Christine, voyant mon seul sac, me propose daller faire les magasins juste après manger. Jaccepte avec plaisir.


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